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sur le site de la section 12
Association québécoise des directions d’établissement d’enseignement retraitées des Laurentides
Passion lecture
La vieillesse
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur
Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur.
Car, à chaque âge se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps,
Le garder sain en dedans, beau en dehors
Ne jamais abdiquer devant un effort
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce !
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan
Être fier d’avoir les cheveux blancs
Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
Car où que l’on soit, à l’aube du jour
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir
Être content de soi en se couchant le soir
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire au fond, ce n’est qu’un au revoir!
Ne regrette pas de vieillir
C’est un privilège refusé à beaucoup !
Félix Leclerc
Une lecture de février
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Une belle lecture , en images, des images créées par les mots d'Émily Dickinson et rapportées par Dominique Fortier dans "Les villes de papier".
Je l'ai dégusté, ....... à petites doses comme on le fait avec un bon vin, un bon repas. Un roman qui m'a porté vers d'autres horizons, ceux que l'on échappe trop souvent, qui ne nous permettent pas d'apprécier tout ce qui nous entoure.
Le texte est riche, coloré et intrusif. Les mots nous portent, nous voyagent et nous découvrent.
On découvre une auteure inconnue: Emily Dickinson,.
J'ai pris le temps d'ingérer chaque passage, de ressentir les émotions proposées, d'apprécier les tableaux suggérés, d'entendre les sons à découvrir ....... une belle occasion de voir réellement et de regarder avec attention une réalité, la nôtre.
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Merci et bonne lecture.
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Robert Cadieux
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Ma lecture des fêtes
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Il s’agit de Kukum
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Un roman écrit par Michel Jean, un innu de Mashteuiatsh, un écrivain, un chef d’antenne et un journaliste d’enquête. Il nous présente la vie mouvementée de son arrière-grand-mère Almanda.
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Une lecture qui m’a amené à des temps d’arrêt pour visualiser les images et les réalités de cette aventure. Un clin d’œil nécessaire, pour les blancs que nous sommes, à ce peuple qui a vécu à quelques pas de nous. Une réalité que nous avons à connaître et à comprendre.
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Une vie d’artisans, de créateurs …… une vie riche en savoirs. Une vie d’un peuple qui a grandi en marge du peuple des Blancs. Un peuple sur qui reposent, plusieurs de nos savoirs ….. un peuple partenaire, un peuple riche.
La vie des autochtones au Québec font partie intégrante de la nôtre. Mais, nos cours d’histoire du Québec nous ont dressé une image biaisée d’une réalité tout autre. Combien il est important de mesurer et se laisser bercer par cet univers …… il n’en tient qu’à nous de faire la part des choses …….
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Merci et bonne lecture.
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Robert Cadieux
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Aux linguistes, cruciverbistes et …. aux poètes
Pour les amateurs de didactique, de langue française ou les adeptes de mots croisés :
Un nouveau terme s’annonce dans le vocabulaire coutumier des adeptes de la langue française : il s’agit de ultracrépidarianisme.
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Le mot anglais ultracrepidarian a une origine latine. Il est issu du proverbe latin sutor, ne supra crepidam, qui veut littéralement dire : cordonnier, pas plus haut que la chaussure. En d’autres mots, un terme utilisé, en référence à des individus qui donnent leur avis qu’en référence à des experts qui donnent publiquement leur opinion sur un domaine qui n’est pas le leur.
Un mot utilisé pour la première fois par l’essayiste britannique William Hazlitt en1819. Il a utilisé ce mot pour qualifier le critique littéraire William Gifford.
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À partir de 2016, le mot commence à être cité, accompagné e sa définition, sans être réellement employé dans des phrases. En 2019, il est utilisé lors d’un colloque sur l’homoparentalité, et il commence alors très doucement à se diffuser.
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C’est à partir d’avril 2020 que le mot se répand plus largement, quand le youtubeur Léo Grasset l’emploie dans un tweet largement relayé.
Source : dictionnaire.orthodidacte.com
Une lecture d’été
J’ai eu un coup de cœur…
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Lors de mon incursion au Salon du Livre de Montréal en novembre 2019, j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec Mme D’Essiambre.
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Elle présentait le premier tome d’une trilogie intitulée Du côté des Laurentides. Comme le sous-titre l’indique, l’action se passe dans une école de rang.
Cette auteure a un discours simple et les propos nous encouragent à s’imprégner de cette histoire. Oui, c’est une histoire. Une histoire qui colle sûrement au vécu d’un certain nombre de nos retraités.
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Un coup de cœur parce que je me rappelle la première année d’enseignement de ma conjointe. Je me souviens toute la fébrilité de la jeune enseignante ainsi que les conditions inhérentes. Ma conjointe enceinte, l’accouchement était prévu le 15 mai. Or, une enseignante qui s’absentait de son travail après le 15 mai, ne pouvait retrouver sa classe en septembre.
Je suis persuadé que la lecture de ce volume pourrait alimenter chez vous d’autres situations rocambolesques et/ou loufoques. Je serais ravi de les lire et, avec votre permission, de les partager avec nos collègues.
Vous pourrez me les faire parvenir à cadiro@ymail.com.
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Merci et bonne lecture.
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Robert Cadieux
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Sur ma table de lecture deux titres:
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- Traverser la nuit, de Marie Laberge aux éditions Québec Amérique
- Là où chantent les écrevisses, de Delia Owens aux éditions Seuil.
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Si vous désirez partager vos lectures, proposez-nous vos coups de chapeau à l'adresse cadiro@ymail.com.
Si vous avez des situations à partager sur le sujet exploré dans le roman de Mme D'Essiambre, n'hésitez pas à nous écrire. Avec votre permission, nous pourrions les diffuser aux collègues.